Résumé :
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Alain Corbin traite ici, en historien, d'anxiété biologique et de préservation du risque vénérien. Il souligne incidemment la répugnance olfactive à l'égard des migrants. Il esquisse une histoire des préoccupations écologiques et analyse la perception des nuisances industrielles. Il propose quelques pages d'ethno-histoire. Il invite à une étude des représentations et s'applique à celle de l'imaginaire social. Cette gamme attendue de nos centres d'intérêt, Alain Corbin l'a dessinée, à l'aube des années 80, dans des textes souvent confidentiels. Depuis, il n'a cessé d'affirmer la nécessité d'une histoire des représentations, distincte de celle du symbolique, de réclamer des historiens du XIXe siècle une analyse plus précise des discours, afin de mieux dénouer le réel de l'imaginaire ; il a prôné une histoire des sensibilités à l'environnement ainsi qu'une quête des émotions perdues. L'ensemble des textes regroupés ici fera mieux percevoir la cohérence d'une recherche. --Ce texte fait référence à l'édition Poche .
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