Résumé :
|
Dans les ann¥es soixante, l'Afrique avait acc¥d¥ a l'ind¥pendance. Cette ind¥pendance fut fåt¥e en grande pompe. Mais, pres d'un demi siecle apres, l'Afrique se cherche encore. Parfois on se demande si elle sait ou elle se trouve. Parfois ce sont les autres qui viennent lui dire, " tu es mal partie ", ou alors qui se demandent si " elle partira ". C'est sõr, l'Afrique est partie, mais mal partie. Non pas mal partie parce que l'avenir est obscur, mais parce qu'elle avait pris un mauvais d¥part. Les rails qu'on lui a fait emprunter au d¥part n'¥taient pas la bonne voie. C'¥tait la voie de la perte. Le jeu a ¥t¥ fauss¥ au d¥part, on la pressait d'aller sur cette voie, celle-la qui ne pouvait la mener qu'au gouffre, et pourtant elle a laiss¥ tout a cït¥ les rails de la libert¥, du d¥veloppement et du progres. Tous ses fils qui voulaient d'une vraie ind¥pendance ont ¥t¥ ¥limin¥s, le destin de l'Afrique a ¥t¥ mis entre les mains des Africains qui ¥taient dispos¥s a laisser a l'Occident les mains libres en Afrique, qui ¥taient dispos¥s a remettre l'Afrique a l'Occident apres la soi-disant ind¥pendance qu'il lui a accord¥e, ce qu'ils n'ont pas manqu¥ de faire. L'Afrique a ainsi pris un mauvais d¥part. Il est temps que cela cesse, que les erreurs commises soient r¥par¥es. Mikha?l Gorbatchev disait dans Perestro?ka : " Ces pays (les pays en voie de d¥veloppement) ont leurs int¥råts nationaux particuliers. Des d¥cennies durant, ce furent des colonies, qui ont lutt¥ avec obstination pour leur lib¥ration, qui ont acquis leur " ind¥pendance ", et qui d¥sirent am¥liorer la vie de leurs citoyens, utiliser leurs ressources comme bon leur semble, ¥difier une ¥conomie et une culture ind¥pendantes ". Oui, il est temps que cela se r¥alise.
|